<-- Avant:  La Haute Côte suédoise La suite: l'archipel d'Åland -->
La Finlande de l'Ouest
 
-- 23 au 30 juillet 2018  --
 
Troisième passage en Finlande, dans un paysage plus plat, toujours parsemé de rochers de toutes parts mais également de petites villes industrielles et authentiques.

Plus de photos entre archipels déserts et rues pas plus peuplées sur notre page  "Photos".


241 milles navigués
2325 milles navigués depuis le départ


Nos escales, cliquez sur les noms pour plus de détails :
Fäliskäret (ponton) Bergö (ponton) - Vaasa (marina) - Reposaari (marina) - Isomaa (mouillage)Kylmäpihlaja (marina)
 
23 juillet : Tennviken – Fäliskäret (54M)
Nous l’avions compris depuis quelques semaines déjà, nous n’aurons pas le temps de continuer notre route vers le Nord et le fond du Golfe de Botnie si nous voulons rentrer à Oslo mi-septembre comme convenu avec nos employeurs respectifs. Mais avant de redescendre vers le sud nous sommes curieuses d’aller visiter la côte Finlandaise juste de l’autre côté.
Comme d’habitude, la météo est instable, et comme d’habitude il faut bien viser pour passer dans la fenêtre entre les orages et plus de vent du tout. Aujourd’hui, cela signifie un départ à 5h. Le soleil est déjà chaud mais pas encore trop et l’eau fume dans le calme du matin. Un groupe d’oies se promène dans la baie, profitant de ces heures de quiétudes avant que les humains et leurs divers engins à moteur ne s’éveillent.

Matin calme

L'archipel de Kvarken, des îles très plates et des cailloux... qui poussent un peu plus haut tous les ans !
Avec un 5b bien établi de travers, on avance vite ! Il n’y a que 50 M entre la Suède et la Finlande, et malgré la houle (toujours courte, raide, cassante et désagréable), à 14h nous voilà déjà en approche de l’archipel de Kvarken.

Quelle différence par rapport à en face ! Ce matin nous étions entourées d’îles de plus de 200m de haut, surplombant des baies de plus de 100m de fond. Ici, retour brutal en deux dimensions, on oublie la verticalité. Les îles plates se distinguent par la hauteur de leurs sapins. Les fonds dépassent rarement 10m.

Un point commun cependant : ici aussi le phénomène de rebond post-glaciaire est particulièrement sensible – raison pour laquelle l’archipel est classé à l’UNESCO. De nouveaux rochers et îlots apparaissent chaque année dans ces eaux peu profondes, et la région gagne tout de même 350 hectares / an ! 
Nous visons le petit port de Fäliskäret, tout à l’ouest de l’archipel. Un ponton, quelques bâtiments en bois peints, une grande tour rouge… cet avant-poste sur la route de la Suède a abrité une station de pilotes dès 1752. La grande tour date de 1784, c’est la plus ancienne balise de Finlande encore debout aujourd’hui. Maintenant partie du Parc Naturel, l’île est équipée de toilettes sèches, eau, et même un sauna (réservé aux membres des yacht clubs locaux qui l’entretiennent apparemment). On s’amarre dans 3m sur bouée arrière + ponton… et on ne paie rien ! C’est gratuit ici :o) 

La vieille balise de bois guide les navires depuis près de 250 ans

Magnifique petit port de Fäliskäret... sous un temps toujours incroyable!
C’est l’escale logique entre Vaasa et la Suède, fréquentée par les finlandais en vacances en partance ou de retour de la Haute Côte.
L’île n’est pas très grande et on a vite fait le tour de ses plages de granit et buissons de fleurs sauvages. Belles vues sur la mer, sur l’archipel, sur les bâtiments colorés… et surtout une superbe baignoire naturelle à l’heure de la douche ! 
L'eau de mer est un tout petit peu salée et nécessite quand même un rincage à l'eau douce au pulvérisateur
24 juillet : Fäliskäret – Bergö (21M)

Paysage typique de l'archipel de Kvarken
L’intention était de déjeuner sur l’île de Molpehällorna, repérée sur le plan du parc comme particulièrement jolie. La journée commence donc par 10 M principalement au près dans un sympathique 4b, entre bouées et îlots boisés.

On approche du chenal sans le voir pour l’instant, quand soudain on découvre une série de bouées "cardinales – jouets", qui ne doivent pas faire plus de 30cm de haut. Le chenal d’entrée – car c’est bien lui – est proportionnel à la taille des balises : on n’y fait pas demi-tour avec un Saltimbanque. Les fonds autour du petit quai en lui-même ne sont pas côtés sur la carte et nous décidons de ne pas tenter une approche dans ces conditions.

C’est sans doute l’un des innombrables petits « ports » accessibles seulement par les bateaux à moteur. Les fonds plats et rocheux font qu’il est finalement assez difficile de naviguer hors chenaux, ou de trouver un mouillage pour un voilier. Le chenal de Molpehällorna est un exemple de ce concept typique d’ici, les chenaux surprises : oui, il semble y avoir un passage officiel d'après la carte, oui il est dûment balisé, mais non, on ne sait pas de quelle profondeur. Vous verrez bien quand vous y serez – surprise !
Nous, on n’aime pas les surprises… Plan B donc : nous rejoignons l’intérieur de l’archipel et la fameuse « route verte » (ce chenal qui passe entre les cailloux le long de toute la côte finlandaise, et qui était tellement encombré dans le sud). Nous n’y croiserons jamais un voilier et à peine 1 ou 2 bateaux à moteur, quel contraste… 

Au sud de Bergö, un petit ponton nous attend dans la baie de Södersund. Bouée arrière (comme presque partout en Finlande) et amarrage au quai. On trouve 2m d'eau au sud du quai, moins au nord.

Le problème en Finlande du Nord c'est la foule... à égalité avec la météo !

La capitainerie de Bergö
Nous sommes seules et nous demandons si nous sommes vraiment au « port visiteur » indiqué sur le site « visitsaaristo » (voir notre page Liens). Le long de la route, une petite cabane. La porte est ouverte. A l’intérieur de l’eau, des toilettes, une douche et même un petit four / plaques de cuisson. Et un message : « Nous acceptons les donations volontaires pour maintenir les services du port, merci de mettre ce qui vous semble convenable dans la petite boite au mur. Très bon voyage et merci de votre visite » C’est tranquille la Finlande du Nord !!
Cette île-ci ne fait pas partie du parc naturel et abrite un petit village, de quelques maisons de bois blanc et une église. L’architecture est très suédoise : toute cette partie de la côte est principalement suédophone d’ailleurs.

Un petit sentier de rando traverse la forêt, tapissée comme d’habitude de myrtilles et gardée comme d’habitude par moustiques et taons. Un artiste local y a installé des statues taille réelle des oiseaux de la région. C’est sympa de chercher les cygnes, cormorans et autres petits pingouins entre les branches !

Un cormoran des bois ! 

Laure, la terrible pêcheuse de perches...
Mais pour nous, l’attraction principale de cette escale restera ce qu’on découvre au ponton : des dizaines de poissons tournent autour du quai et de la coque. Avec autant de choix, même des pêcheurs amateurs comme nous ne peuvent rater leur coup ! Et pour le dîner, nous convertissons donc quelques saucisses périmées en appât, contre cinq jolies perches. Notre premier dîner pêché depuis fin-Mai… 
Haut de page
25 juillet : Bergö – Vaasa (22M) 
Et nous repartons sur la « route verte », toujours seules. Encore une belle navigation sous le soleil, au travers de cet archipel plat et boisé. Quelques bancs d’oiseaux, quelques rochers, quelques petites cabanes cachées sous les branchages. Un environnement devenu ordinaire pour nous, mais nous n’oublions pas de profiter du spectacle. 
Voilier traditionnel dans l'archipel de Kvarken

Vaasa, l'industrie au coeur de l'archipel
A l’approche de Vaasa, impossible d’ignorer la présence de la capitale régionale. Les cheminées d’usine émergent parmi les bacs de pétrole, se mélangeant plus ou moins subtilement avec les îles boisées omniprésentes autour de la ville.

Le principal port de plaisance pour visiteurs est le Yacht Club Suédophone, situé à l’est de l’île de Vaskiluoto, face au centre-ville, après la ligne haute tension, les derniers pontons avant le pont.

Amarrage sur bouée au ponton indiqué pour les visiteurs (2m de fond). 20€ / jour tout compris (douche, électricité, wifi et machine à laver) On peut même emprunter des vélos, bien pratiques pour explorer les alentours.
Nous envisagions Vaasa comme un arrêt technique pour remplir les réserves d’eau et de nourriture et vider le panier de linge sale – nécessaire après plus de 10 jours en autonomie !
Nous nous attaquons donc méthodiquement à la liste des tâches ménagères, gardant un peu de temps pour arpenter la ville sur le chemin du supermarché.

Vaasa fut fondée en 1606 par ordre du roi de Suède. Petite ville de province, essentiellement peuplée de magistrats de la Cour d’appel et autres administrations régionales, elle regroupe quelques jolies maisons de bois bien rangées le long de rues proprettes. En 1852, un incendie détruit presque tous les bâtiments. La décision est prise de reconstruire la ville à 6km de là, plus proche de la mer (qui s’est éloignée à cause du rebond…). La nouvelle ville est construite en dur, pierre et ciment, dans un style art nouveau, puis russe. Pas énormément de charme, mais une atmosphère sympathique et authentique. Les habitants ressemblent à des « vrais gens » et se promènent dans la rue principale, entre les stands d’une foire temporaire de nourriture du monde.

De retour du supermarché, la lessive doit être sèche maintenant

26-27 juillet : Vaasa (à terre) 
Toutes les corvées sont finies, mais le vent est encore trop fort … il va falloir temporiser avant de repartir… obligées de visiter alors !

Allez hop, on enfourche la bicyclette (avec une seule vitesse, à la hollandaise : on vous a dit que c’était plat ici !). Premier arrêt le musée d’Ostro-Bothnie pour mieux comprendre l’histoire de la région. Le sous-sol dédié à la géologie de l’archipel et la faune des îles nous intéresse particulièrement (malgré le manque de traduction parfois).
Puis nous passons au « Parc d’Edvin », une piste de ski de fond le long de laquelle un artiste local a installé de cocasses sculptures de bois ou d’acier.

On pédale ensuite jusqu’aux ruines de l’ancienne ville, dont ne restent que les murs de l’église (transformée en ruines) et l’ancienne cour d’appel (transformée en église).

Les résidents du Parc d'Edvin

A vélo dans le cratère, maintenant comblé et cultivé. La forêt au loin matérialise le bord du cratère. Ca a du faire un sacré boum quand même...
Le lendemain, c’est plus champêtre : visite du cratère de Söderfjärden. Cet impact de météorite, 6km de diamètre quand même, forme une jolie plaine occupée par des champs, et point de passage d’oiseaux migrateurs. La promenade est sympa.

Surtout que le long de la route, les framboisiers ne manquent pas ! On remplira deux Tupperwares de jolies baies roses (ça change des baies bleues de la forêt).
Haut de page
28 juillet : Vaasa – Reposaari (110M)
Nous voilà à plus de 1000M en ligne droite de la maison et il nous reste environ 1 mois et demi de voyage. Il est temps de commencer à rentrer… Autant l’aller vers la Haute-Côte suédoise avait été  facile, autant la redescente vers le sud s’annonce compliquée. Voilà deux jours que nous laissons passer du vent fort de Nord-Est, une fenêtre de 24h semble se profiler avant que le vent ne forcisse d’Est et qu’un énorme front orageux ne balaye la région. Ensuite le vent semble s’établir durablement de sud, en plein dans la figure…

Le jour se lève au sud de l'archipel de Kvarken
Le but est donc de profiter un maximum des 24h de fenêtre pour avancer vers le sud. Dès que le vent mollit vers 23h nous partons, encore sur la route verte mais vers le sud cette fois. Le chenal n’est pas éclairé mais bon il ne fait toujours pas vraiment nuit et nous pouvons compter sur une belle lune pleine. Certes la plus longue éclipse du 21e siècle nous a privées de sa clarté quelques heures, mais le passage s’est très bien fait, nous avons finalement vu toutes les bouées! Inconvénient des navigations côtières nocturnes : nous représentons un festin livré à domicile pour les milliers de moustiques qui rodent dans les parages, pénible…

Le vent de Nord s’est calmé en effet mais les 15 nœuds d’Est prévus tardent à se lever. Nous avançons donc assez lentement, au Bon Plein, face au courant. Très surprenant  - et  frustrant -d’avoir le courant portant au Nord juste derrière un coup de vent de Nord-Est…
Notre vitesse faible permet aux divers insectes locaux de nous rattraper et d’élire domicile sur le bateau. Depuis plusieurs semaines nous ne naviguons plus sans une tapette à mouches à poste dans le cockpit. En plus des habituels moucherons et autres taons, cette fois nous devons faire face à une invasion de frelons !!! Heureusement ils semblent apathiques et nous les expulsons assez facilement. Brrrr….

Le vent monte enfin et nous espérons avancer. C’était sans compter sur la houle, sortie de nulle part (nous naviguons à peine 5M  sous le vent de la côte), et qui casse notre vitesse de manière dramatique. Le vent doit forcir autour de minuit et nous n’arriverons jamais à temps à ce rythme…

Certains insectes sont plus sympas que d'autres 

Le chenal passe littéralement dans le champ d'éoliennes
Le vent adonne un peu et la houle se casse enfin quand nous nous approchons à moins d’1M des haut-fonds et nous permet de foncer à plus de 6 nœuds (en surface… moins 0,5 nœuds de courant contre…) vers la pointe de l’île de Reposaari.

Le chenal passe au travers d’un champ d’éoliennes, très impressionnant ! Nous n’avions jamais osé passer entre ces grandes tours mais là pas le choix : elles sont posées sur tous les hauts fonds du coin !
Derniers bords sous le vent de l’île avant de rentrer dans la grande anse et abattre sur le port. Le chenal est éclairé et ça tombe bien car… il fait surprenamment sombre d’un coup! Faites 200 km vers le sud, rajoutez quelques nuages et hop il fait nuit ! C’est qu’on n’a plus l’habitude après 2 mois de crépuscules sans fin…

Le vent n’a pas molli et l’anse n’est pas du tout abritée d’Est en fait. S’ensuit un dernier bord au portant scabreux, filant à 4,5 nœuds à sec de toile (Junior démarre à merveille heureusement et nous permet de rester manœuvrant…), à chercher un alignement de phares inexistant, et à finir par passer à fond entre les bouées non éclairées et les hauts fonds uniquement grâce à la cartographie numérique sur le téléphone :oS On a fait plus élégant…

On sait qu’on ne remontera jamais au vent dans ces conditions et il faut impérativement trouver un moyen de s’arrêter derrière la digue du port. C’est avec soulagement que nous constatons qu’elle est assez grande pour casser la houle et que le port est aux ¾ vide, nous permettant de prendre calmement une place facile. Il est 2h du matin et nous allons au lit sans demander notre reste.

29 juillet : Reposaari (à terre)
Nous émergeons assez tard dans la matinée, et profitons d’une molle entre deux rafales pour se déplacer vers le ponton visiteurs officiel, sur bouée arrière le long du quai près de la marina. Le port coûte 21€ (taille unique), tout compris.
Reposaari est un village de 800 habitants, situé tout au bout d’une île recourbée au large de la capitale régionale Pori. Relié à la terre par un pont en 1956 seulement, il y règne une ambiance un peu anachronique de port de pêche, cerné de toutes parts par chantiers navals et éoliennes. La rue principale, poussiéreuse et sans trottoir, est quasi-déserte en ce dimanche. D’anciens panneaux portent des inscriptions en cyrillique, puis en finnois et enfin en suédois. Sans doute cet endroit fut-il développé par les russes… on ne le saura jamais, car tous les panneaux touristiques et brochures distribuées à la marina sont en finnois exclusivement – curieusement, sur cette côte habituellement suédophone.
 
Le village est traversé assez rapidement. On admire les maisons de bois toutes simples et jardins bien entretenus. On remarque quelques subtilités architecturales. On hume avec plaisir l’odeur des ports de pêche, près des chalutiers à quai. Pour le retour, un joli sentier de granit rose longe la côte en bordure de forêt.

Reposaari, c'est bien... "reposaant" !!
On rentre vite se mettre à l’abri des orages qui montent, et qui n’éclateront finalement qu’en soirée – beau spectacle en son et lumière, et trombes d’eau, qui justifient notre arrêt à terre…

30 juillet : Reposaari – Kylmäpihlaja (34M)
Les orages passent et la chaleur persiste. Un autre gros orage est prévu en soirée et nous partons assez tôt pour faire de la route avant de devoir s’abriter.

Le vent est faible, de SE principalement, et on avance tantôt à la voile tantôt au moteur le long de notre chère route verte. L’avantage – ou l’inconvénient ? – est qu’on y capte facilement internet et les mises à jour successives des bulletins météo. Autour de 11h, ils commencent à prévoir un orage en début d’après-midi, et effectivement, des nuages sombres s’amassent à terre … on cherche donc un abri temporaire.

A l’ouest de l’île d’Isomaa, on mouille dans la baie bordée de cabanes de vacances. Environ 3m de fond de vase, bien protégée de tout sauf NO… on y sera bien pour attendre. Et tant qu’à attendre … plouf ! L’eau avoisine les 24 degrés et on nage avec plaisir dans la chaleur de midi.

Entrée dans l'anse de l'île d'Isomaa

Cormorans imperturbables par l'orage sur Rauma
Mais ce n’était qu’une fausse alerte. Les nuages se dissipent et on reprend notre chemin, un peu à l’extérieur de l’archipel cette fois. Plus loin de la terre, on observe de nouveaux nuages s’amonceler au-dessus de Rauma, on compte les intervalles entre éclairs et coups de tonnerre… et on passe à plusieurs milles de tout cela. Pas fâchées d’arriver à l’île de Kylmäpihlaja tout de même, et de se mettre à l’abri de son grand phare en cas de foudre :o) Amarrage le long du quai ou sur bouée arrière.
Tout à l’extérieur de l’archipel sur la route de Rauma, ce poste avancé était une station de pilotes. Un grand phare encore en activité abrite aujourd’hui un sympathique hôtel/restaurant – et surtout une plateforme d’observation qui vaut le détour à elle seule ! Les vues sur l’archipel et le large sont splendides – surtout ce soir, avec une lumière si contrastée.

On passe un long moment à contempler la terre et les arcs-en-ciel, la mer au ciel encore dégagé, et entre les deux, à nos pieds, cette petite île, un univers à part. Des familles d’oies se promènent entre les buissons de framboisiers et d’argousiers, des dizaines d’hirondelles volettent partout, incapables de manger tous les moucherons qui s’élèvent en colonnes au-dessus des points humides, les sternes et les goélands occupent les rivages de granit aux multiples couleurs. 

L'archipel finlandais au large de Rauma, vu d'en haut !

Sympa le port carré dans les cailloux, creusé à la dynamite ??

On déguste une bière fraîche en terrasse, servie par la sympathique serveuse du café / hôtesse d’accueil du port. Encore un bel endroit découvert un peu par hasard, juste un signe « port » sur le plan du parc national de la mer de Botnie. Cette série de parcs nationaux le long de la côte finlandaise nous ont offert de bien belles expériences depuis Helsinki (voir les plans dans notre page Liens)!

Demain, nous les quitterons, pour rejoindre Åland…


Haut de page


Afficher / Masquer les commentaires
Nom:
Message:
Entrez le code: Captcha
(Cliquer sur l'image pour rafraichir le code)

 

Vos messages:

Mum - 03/08/2018 22:19:48
Récit magique et passionnant (j'ai eu un seul moustique et je m'en suis plaint, j'ai Honte)

la mamou - 03/08/2018 18:14:34
toujours bien beau !!!!

 
 
 
 
<-- Avant: Le Haute Côte suédoise La suite: l'archipel d'Åland -->
 
 
 
Haut de page